Dr. Marie Hudson

2011 Jeune chercheur

Appartenant à une famille de sept frères et sœurs « super-performants », le Dr Marie Hudson est native de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec. Elle faisait carrière en droit avant de décider de suivre les traces de sa sœur jumelle en médecine, puis en rhumatologie à l’Université McGill. Elle a fait sa résidence en rhumatologie à l’Université McGill, et a complété un diplôme de maîtrise en santé publique à l’Université Columbia, de New York. Elle a de plus suivi une formation post-doctorale avec les docteurs Louise Pilote et Elham Rahme à l’Université McGill avant de se joindre en 2006 au personnel de l’Hôpital général juif, affilié à l’Université McGill, où elle se distingue en tant que clinicienne, professeure et chercheure.

Elle s’est consacrée à la recherche sur les maladies rhumatismales et a développé un intérêt particulier pour la sclérodermie. Elle a été au cœur de la mise sur pied du Groupe de recherche canadien sur la sclérodermie et, alors qu’elle était toujours résidente, elle a pris l’initiative de créer le formulaire de rapport complet utilisé par le Groupe. Son travail a porté fruit en ce sens que le Groupe a recruté maintenant plus de 1 000 patients, dont certains sont suivis depuis sept ans. Même si elle est arrivée relativement récemment à ce domaine, elle a publié plus de 45 articles révisés par des pairs sur la sclérodermie.

Ses intérêts ne s’arrêtent pas là. Elle a aussi publié sur d’autres sujets, notamment sur l’arthrite inflammatoire, à partir des données du registre de l’Université McGill sur les premiers stades de l’arthrite, une autre cohorte de recherche à laquelle elle participe activement.

Elle vit avec son mari et ses deux merveilleux garçons, au bord de l’eau, dans l’Ouest de l’île de Montréal. Elle aime faire du ski, particulièrement avec sa sœur jumelle dans les Rocheuses, et trouve le temps d’étudier l’allemand pour pouvoir converser avec ses fils qui fréquentent une école allemande. Elle arrive en outre à consacrer quelques heures par semaine à la course à pied, au violon et, nous l’espérons, à se détendre un peu.